VOTRE BULLETIN D’INFORMATION MENSUEL
Nous sommes de retour en ce mois de juin, bientôt les vacances, mais en attendant, les dernières informations de Nomalys City et un dossier CHAUD sur la vocation des élu.es, largement en danger !
Dans cette nouvelle édition
- Le maire de Belpech, Estelle VILESPY, nous a accueillis dans sa commune, située dans le département de l’Aude, en région Occitanie.
- Motiver pour être élu dans votre commune ? Comment peut-on encore vouloir représenter sa commune ? Que doit mettre en place le gouvernement ?
- La recette de saison : Tielle de sète
Bonne lecture.
L’équipe Nomalys
NOMA’PORTRAIT
LA FIN DES COURRIERS INGERABLES
Avec une population de plus de 1300 habitants, Belpech est un village à taille humaine où il fait bon vivre. Son emplacement au cœur du Lauragais, une région réputée pour ses paysages vallonnés et verdoyants, offre un cadre naturel, agréable et apaisant.
Belpech est riche en histoire et en patrimoine. Son église Saint-Étienne, datant du XIIIe siècle, est un joyau architectural de style gothique, elle abrite des trésors artistiques et témoigne de la tradition religieuse du village.
Estelle VILESPY, maire de Belpech
Estelle Vilespy nous raconte son expérience.
« Avant d’adopter Nomalys City, nous avions des complications au niveau des demandes, nous voulions être écoutés en fonction de nos besoins.
L’équipe Nomalys nous a bien accompagné. En effet, pour chaque besoin, Nomalys a parfaitement paramétré l’outil.
La fonctionnalité que l’on utilise le plus est la gestion des demandes techniques . Nous n’utilisons pas encore toutes les possibilités mais l’usage est très progressif et Nomalys déploie les différentes possibilités à notre rythme. La mairie est en perpétuelle évolution, Nomalys City nous aide à mettre en « musique » ces évolutions. L’application est très simple d’utilisation. Nous nous sommes adaptés en 2 mois pour apprendre à l’utiliser.
Notre communication est fluide et bien plus accessible. »
NOMA’DOSSIER
ENCORE MOTIVÉ POUR REPRÉSENTER VOS COMMUNES ?
LE MAIRE DE SAINT BREVIN DÉMISSIONNE
À la suite de l’incendie criminel de sa maison en mars dernier et au manque de soutien des autorités, Yannick Morez a décidé le 10 mai dernier de quitter son poste et de déménager.
Démission du maire de Saint-Brevin : « On s’est retrouvés seuls, abandonnés par l’État », soutient Yannick Morez
Yannick Morez a été auditionné mercredi 17 mai devant la commission des lois du Sénat. L’élu est revenu sur les menaces et les insultes qui l’ont amené à quitter sa commune. Il a également décrit le manque de soutien de l’État pendant des mois.
QUI SONT LES MAIRES ?
Les maires en France sont des représentants élus locaux qui occupent des postes clés au sein des municipalités. Ils sont choisis parmi les conseillers municipaux lors des élections municipales. Les maires exercent de nombreuses responsabilités, notamment la gestion des affaires de la commune, la mise en œuvre des décisions du conseil municipal et la représentation de la commune dans diverses instances locales et régionales.
Les maires perçoivent une indemnité en fonction de la taille de leur commune. Ils sont considérés comme des agents de l’État et sont responsables de l’application des lois et des règlements au niveau local. Les démissions de maires peuvent se produire pour diverses raisons et peuvent entraîner des élections partielles pour pourvoir la vacance du poste.
LES CONSEILLERS, COMBIEN DE DÉMISSIONS ?
Moins médiatique que les démissions de maires ou d’adjoints, les départs de conseillers municipaux n’en sont pas moins problématiques d’un point de vue pratique. « Cela gêne vraiment l’exercice du mandat », nous explique-t-on à l’AMF. Loin d’être uniforme, le mouvement de départs d’édiles peut être localement plus fort en proportion. Ainsi dans l’Allier, l’AMF relève 15 démissions de maires (4,7 % de l’ensemble du département), 66 adjoints et 759 conseillers municipaux en 2020. Le Gard fait aussi partie de ces départements particulièrement concernés, avec 14 maires démissionnaires (4 %) dans la même période. À mi-mandat, les démissions d’élus locaux atteignent un niveau sans précédent. Sur l’ensemble du territoire français, 1 293 maires ont démissionné, a indiqué le gouvernement, le 5 avril.
POURQUOI LE DÉPART DES MAIRES ?
Comment expliquer cet exode municipal ? Les causes sont multiples et se recoupent parfois. S’agissant des violences, la ministre des Collectivités territoriales Dominique Faure à lancer le 17 mai 2023, aux côtés du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, un « Centre d’analyse et de lutte des attentes aux élus » pour mieux cartographier et saisir l’ampleur du phénomène des violences. En 2022, 2265 plaintes et signalements pour violences contre des élus ont été enregistrés par le ministère de l’Intérieur. Un bond de 32 % en un an.
Il y a de fortes probabilités pour que ce chiffre actualisé soit sous-évalué. « Beaucoup de maires renoncent à signaler toute forme de violences subies (y compris physique) en raison des conséquences attendues ou représailles », expliquait Martial Foucault, le directeur du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po ), dans la quatrième enquête de l’Observatoire de la démocratie de proximité, sortie en novembre 2022 à l’occasion du traditionnel congrès annuel de l’AMF. Selon cette publication, les incivilités et violences touchaient 53 % des maires en 2020. L’an dernier, la part était montée à 63 %. L’entourage familial des élus n’est pas épargné, puisque 12 % des maires déclaraient que leurs proches étaient aussi victimes de comportements répréhensibles.
EN OCCITANIE
« Près de 1300 maires ont déjà démissionné depuis les élections de 2020. Ce chiffre doit nous alerter. Cette rencontre est d’abord un message de confiance et de solidarité que je souhaite leur adresser », a précisé Carole DELGA qui devrait plaider par l’exemple pour davantage de décentralisation. « C’est en entretenant ce lien de proximité et de confiance avec nos élus et nos habitants, que nous pourrons porter ensemble et d’une même voix, un modèle de développement plus juste, plus responsable, et partagé ».
La France connaît actuellement une hausse des démissions de maires. Cette tendance se caractérise par un nombre croissant de maires qui choisissent de quitter leur poste avant la fin de leur mandat. Les raisons de cette hausse peuvent être multiples, allant des problèmes personnels tels que la santé ou des contraintes familiales, aux pressions politiques ou aux difficultés à exercer leurs fonctions. Les démissions de maires peuvent avoir des conséquences significatives sur la gestion municipale, nécessitant parfois l’organisation d’élections partielles pour pourvoir les postes vacants. Cette hausse des démissions soulève des questions sur les défis auxquels sont confrontés les maires en France et sur les implications pour la gouvernance locale. Pour réduire le taux de démission des élus municipaux en France, il est essentiel de prendre en compte plusieurs facteurs et de mettre en place des mesures adéquates
NOS SOLUTIONS EN 7 POINTS
- Sensibilisation et formation
- Renforcer la sensibilisation des élus municipaux aux responsabilités et aux enjeux de leur mandat.
- Offrir une formation adéquate sur les compétences nécessaires à l’exercice des fonctions municipales.
- Encourager les élus à participer aux programmes de renforcement des capacités et aux séminaires de développement professionnel.
- Conditions de travail améliorées
- Assurer un environnement de travail favorable pour les élus municipaux en mettant en place des mécanismes de soutien psychologique et émotionnel.
- Prévoir des dispositifs d’assistance administrative pour soulager les élus de certaines tâches bureaucratiques.
- Réduire la charge de travail excessive en rationalisant les procédures administratives.
- Rémunération et avantages
- Réviser les indemnités et les avantages accordés aux élus municipaux pour les rendre plus attractifs et permettre une valorisation réelle de la charge de travail.
- Évaluer les conditions financières des petites municipalités pour garantir une rémunération équitable à leurs élus.
- Promotion de la participation citoyenne
- Favoriser la participation des citoyens à la vie politique locale en organisant des consultations publiques et en encourageant la collaboration entre les élus et les habitants.
- Développer des mécanismes de communication et de dialogue entre les élus et les citoyens pour renforcer la transparence et la confiance.
- Soutien aux petites municipalités
- Accompagner les petites municipalités en leur fournissant des ressources techniques et financières supplémentaires.
- Mettre en place des programmes de jumelage entre municipalités pour favoriser le partage d’expériences et les collaborations intercommunales.
- Reconnaissance de l’engagement
- Valoriser l’engagement des élus municipaux en mettant en place des prix ou des distinctions honorifiques pour reconnaître leur travail.
- Promouvoir les réussites locales et partager les bonnes pratiques pour inspirer d’autres élus.
- Évaluation régulière
- Établir un système d’évaluation régulier de la satisfaction des élus municipaux pour identifier les problèmes potentiels et mettre en œuvre des mesures correctives.
Il est important de souligner que chaque municipalité a ses particularités, et certaines mesures peuvent nécessiter des adaptations en fonction des besoins spécifiques. Il convient également d’impliquer les élus locaux, les associations d’élus, les citoyens et les experts dans la réflexion et la mise en œuvre de ces mesures pour garantir leur pertinence et leur efficacité.
NOMA’RECETTE
La Tielle de Sète : Une explosion de saveurs méditerranéennes !
La Tielle de Sète est une spécialité culinaire originaire de la ville de Sète, située dans le sud de la France, au cœur de la région Occitanie. C’est un plat emblématique de la gastronomie locale qui ravit les amateurs de fruits de mer.
La Tielle est une tourte en forme de disque, composée d’une pâte à pain garnie d’une délicieuse farce à base de poulpe ou de calamars, de tomates, d’oignons, d’ail, d’herbes aromatiques et d’épices méditerranéennes. Le mélange de ces ingrédients donne à la Tielle de Sète un goût unique et savoureux.
LA RECETTE
1 kg de poulpe(s)
2 gousse(s) d’ail
2 verres de vin blanc
Persil
1 piment oiseau
200g oignons
concentré de tomates
Volaille
Laurier
Sel et poivre
LA PRÉPARATION
Préchauffez le four th.7 (210°C).
Placez les poulpes dans le court bouillon.
Faites blondir les oignons avec les gousses d’ail, le persil et le concentré de tomates, ajoutez le vin blanc, salez et poivrez.
Faites cuire quelques minutes.
Hachez les poulpes en gros morceaux et ajoutez-les.
Ajoutez le laurier, le piment oiseau réduit en miettes et laissez cuire 20 min.
Pendant ce temps, coupez la pâte à pain en 2 et garnissez-la avec la farce, recouvrez du reste de pâte.
Badigeonnez d’huile et enfournez 15 à 20 min.
Au plaisir de se revoir le mois prochain !
Toute l’équipe de NOMALYS